LES POUSSE-POUSSE
Chaque pays, parfois même chaque ville possède des pousse-pousse qui leur sont propres.
Dans les années 30, sous l’influence de la gauche française, les conducteurs de pousse-pousse indochinois sont passés derrière les clients qu’ils transportaient – position jugée moins humiliante.
Ici un conducteur de cyclo cambodgien
En Inde, ils sont devant les clients, en Indonésie, au Vietnam, au Cambodge : derrière, en Birmanie sur le côté.
Becak indonésien à Yogyakarta
Yogyakarta, Java, Indonésie
Mais il n’y a qu’à Calcutta qu’il reste des running rickshaws.
Personnellement, je n’ai jamais pu m’y faire. Voir un type, la peau sur les os, courir pieds nus en tirant la charrette dans laquelle je suis assis, j’ai du mal ! Dans le genre exploitation de l’homme par l’homme, on fait difficilement mieux. Toutefois, si on veut circuler, c’est le plus facile.
Un de ces hommes-chevaux m’offrit un jour son klaxon, un grelot métallique tenu entre ses doigts par une cordelette trempée de sueur et de crasse qu’il tape contre le montant du rickshaw.
Je l’ai toujours, il est dans ma bibliothèque… c’est un symbole.
Aujourd’hui, les pays sous développés se développent, les pays en voie de développement émergent voyant apparaître une classe moyenne… Conduire un cyclo n’est plus un métier très sexy, les jeunes n’ont plus envie de se crever à la tâche ; les anciens se font vieux, le métier est dur et usant ; ils transforment donc leur “cyclo pousse” en “moto-pousse” …
J’ai voyagé une quinzaine d’années non-stop ; ce site a pour vocation de rassembler des conseils que j’aurais aimés recevoir avant mon départ.
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