Inde

Une fresque historique très documentée et fouillée qui se lit comme un roman d’aventure ; nous sommes en 1947, l’Angleterre se retire du sous continent, mais comment ne pas laisser le pays sombrer dans le chaos ? Ils décident de le séparer en trois: le Pakistan, l’Inde et le Bangladesh. Le “fil rouge” est la vie de Gandhi, une vie et un destin hors du commun. Une épopée extraordinaire (35 millions de livres vendus… je ne me mouille pas trop). Je le relis chaque fois que je retourne en Inde ; j’ai même eu la chance de rencontrer des protagonistes lors d’un de mes passages.
La cité de la joie (Dominique Lapierre)
Tout le monde connait le film, mais le livre est également formidable, résultat d’une enquête de plusieurs années en Inde. On est plongé, immergé au coeur d’un bidonville, on vit avec les hommes chevaux qui tirent les pousse-pousse, ainsi qu’avec leurs familles. On ressent la peine, la frustration des plus pauvres qui baissent la tête, s’écrasent, supportent tout indéfiniment. On ressent les rancœurs contre le propriétaire du taudis et les usuriers qui vous saignent, les enfants des voisins qui vous empêchent de dormir en crachant leurs poumons toute la nuit. Ils acceptent la boue, la merde, la puanteur, la chaleur, les insectes, les rats, la faim. Mais on vit également le sourire et la gaieté, l’espoir sans lesquels ils ne pourraient tenir.
Dans la peau d’un intouchable (Marc Boulet)

Lorsque j’ai entendu Marc Boulet faire la promo de son livre à la télé, je me suis dit que cela ne tenait pas debout ; en effet, connaissant déjà bien l’Inde, je n’imaginais pas une seconde qu’un occidental puisse se faire passer pour un indien parmi les indiens. Car c’est l’idée de ce journaliste qui pour écrire son livre se déguise en mendiant et se pose plusieurs mois dans les rue de Bénarès pour survivre. C’est un ami qui m’offrit le livre. J’ai été conquis ! Non seulement ses explications sur sa transformation tant physique que culturel tiennent la route mais surtout, j’ai retrouvé l’Inde que je connais ; dans la plupart des livres que je lis, je ne retrouve pas les indiens que je côtoie, trop souvent décrit comme des saints d’une douceur et d’une bonté sans pareil… Là j’ai retrouvé ceux que je connaissais, des gens bien mais aussi d’autres avec leur dureté, leur contradictions, le système absurde des castes et la violence qu’il engendre.
Shantaram (Gregory David Roberts)
En 1980, Lin s’évade d’une prison australienne et atterrit sous une fausse identité à Bombay, où il espère disparaître. Petit à petit, il pénètre le monde secret de la ville, où se côtoient prostituées et religieux, flics corrompus et marginaux, mendiants et bandits. Lin cherche à donner un sens à sa vie, d’abord en créant un dispensaire dans un bidonville, puis en faisant ses premiers pas dans la mafia avec le parrain de la mafia (personnage emblématique, à la fois criminel, saint et philosophe). Cette recherche le conduira jusqu’à la guerre en Afghanistan, à la prison et ses tortures. Puis, à la rédemption. Ce roman largement autobiographique nous plonge dans une Inde fascinante. J’ai adoré!
Parias (Pascal Bruckner)

Ce livre est l’un des meilleurs que j’ai lu sur l’Inde! Bien qu’affiché comme roman, il se lit comme un récit et sent le vécu. L’auteur nous faire découvrir l’Inde sous toutes ses facettes. Sans jugement, mais avec une pertinence rare le bon et le mauvais y sont décrits avec objectivité, il démontre combien l’Inde est éloignées de nous et difficile à comprendre pour un européen. J’y ai retrouvé cette ambiance si particulière, qu’on ne trouve qu’en Inde.
Devi (Irène Frain)
Irène Frain nous livre après quatre ans d’enquête un livre formidable dépeignant une figure de l’Inde : Phoolhan Devi, une femme-bandit qui terrorisa l’Inde dans les années 80, après s’être vengée d’un viol collectif et du meurtre de son amant. Des milliers de réprouvés l’adorèrent à l’égal d’une divinité. C’est l’épopée de la vengeance de cette femme incroyable que nous compte l’auteur. Devenue un mythe vivant, le symbole de ceux qui réclament justice et se battent pour leur dignité.
Les carnet de route de Tintin : L’Inde

J’ajoute cette remarquable et passionnante bande dessinée, bien écrite qui apporte des réponses à de nombreuses questions auxquelles on ne pense pas toujours.
Pourquoi les vaches sont sacrées par exemple… vous le savez, vous ?
Retrouvez toutes mes anecdotes de voyage en Inde dans mon livre “Et si c’était mieux là-bas?”
En achetant le livre vous soutenez les actions humanitaires de l’Association Kayumanis
Cambodge
Une odyssée cambodgienne (Haing Ngor)

L’acteur oscarisé du film « la déchirure » dans lequel il jouait le rôle d’un journaliste, nous livre ici son histoire. C’est un livre très dur duquel on ne sort pas indemne ; mais c’est ce qui s’est passé ! Il nous parle de son enfance heureuse dans une famille plutôt aisée, puis l’arrivée des Khmers rouges et son « odyssée » pour survivre. Il fut assassiné par trois voyous à Los Angeles (où il résidait) en 1996 ; je vivais au Cambodge à l’époque et sa mort émut un grand nombre de Khmer. Ils voulaient lui voler sa chaîne en or. Ceux qui liront le livre comprendront pourquoi – peu importe la menace il refusa de la donner.
Jaraï (Loup Durand)
Sans doute le livre que j’ai préféré sur le Cambodge, je l’ai découvert à l’alliance française de Phnom Penh alors que je résidais dans ce pays. On ne le trouve plus que d’occasion ; c’est un beau livre sur la période coloniale, qui décrit toute une galerie de personnages attachants tant Khmer que Français, Vietnamiens ou encore Américains. Tous ont existé (sous d’autres noms). Impossible de lâcher le livre avant la fin. On s’attache aux personnages et ils nous habitent quelques semaines encore après avoir fini le livre.
Le Portail (François Bizot)

François Bizot, membre de l’Ecole française d’Extrême-Orient, est fait prisonnier au Cambodge par les Khmers rouges. Enchaîné, il passe trois mois dans un camp de maquisards. Chaque jour, il est interrogé par un des futurs responsables de plusieurs dizaines de milliers de morts, l’un des plus grands bourreaux du vingtième siècle, aujourd’hui jugé pour crimes contre l’humanité: Douch. Au moment de la chute de Phnom Penh, en 1975, François Bizot est désigné par les Khmers rouges comme l’interprète auprès des autorités françaises. Il est le témoin privilégié d’une des grandes tragédies du 20ème siècle. Grâce à une écriture splendide l’auteur nous fait pénétrer au cœur du pays khmer, tout en nous dévoilant les terribles contradictions qui habitent l’homme depuis toujours. Le Portail à récemment donné un film “le temps des aveux”.
Cambodge année zéro (François Ponchaud)
L’auteur est un missionnaire, il parle le Khmer couramment et est un fin connaisseur de l’âme khmère, vraiment un spécialiste!
Il nous fait vivre la période pré Khmer rouge jusqu’à la chute de Phnom Penh et à leur arrivée. On y croise des personnages comme Bizot (le portail) et c’est passionnant. Il aide à comprendre la mentalité, la culture et ce qui s’est passé.
Les larmes du Cambodge (Elizabeth Becker)

Reconnue comme l’une des plus grande spécialiste du Cambodge, c’est la seule journaliste à avoir réussi à interviewer Pol Pot entre 75 et 79. Très documenté, elle va jusqu’à analyser les contes pour enfants afin de comprendre la culture khmer. Elle casse quelques clichés. Très fouillé, ce n’est pas un livre qui se lit comme un roman, mais son intérêt est journalistique.
La machine Khmère rouge (Rithy Panh)
Rithy Panh a une mission sur terre : préserver la mémoire de son peuple; il a vécu la période Khmer Rouge et ne veut pas que cela recommence. Pour éviter cela, il faut en parler, il faut arrêter les coupables et les juger. Il a réalisé des films, écrit de nombreux livres. Celui-ci fait parler les anciens détenu du camps S-21, mais aussi les bourreaux. Il ne s’agit pas d’un abécédaire de l’horreur, ou d’un dossier d’instruction, c’est un travail de mémoire très intéressant et qui se lit d’une traite.
Vietnam
L’innocence perdue (Neil Sheehan)

Un livre passionnant. Une analyse fine et précise des mentalités vietnamiennes, que j’ai pu retrouver avoir voyagé plusieurs fois dans le pays. Il mêle avec talent anecdotes et histoire, souvenirs personnels et portraits psychologiques ; ce livre semble avoir été écrit tant par un romancier qu’un journaliste ou un historien.
Convoi 42 (Erwan Bergot)

1954, la chute de Dien Bien Phu. Les Vietcông ont gagnés, les soldats français sont emmené dans des camps de rééducation perdus en pleins jungle; des semaines de marche sans rien à manger ou presque, affaiblis, épuisés, seulement certains y arriveront. Ce n’est pas un libre de l’horreur, il explore les tréfonds de l’âme, décrit une situation… c’est une période de l’histoire plutôt méconnue.
La montagne des parfums (Pedro Long Nguyen)
L’auteur nous raconte sa jeunesse dans les années cinquante, sous les français : comment il est tenté par le communisme pour libérer son pays. Puis, comment il arrive en France et travaille comme journaliste dans l’émission cinq colonnes à la une. Il suit ainsi de près la guerre qui ravage son pays. C’est une fresque sensible, intelligente et émouvante sur le pays de la période pré-colonniale jusqu’à nos jours.
Sud lointain (1,2,3) (Erwan Bergot)

Excellente série de trois volumes. L’auteur est un ancien militaire qui s’est battu et à vécu en Indochine. Très documenté, il dépeint une période mouvementée mais de manière passionnante et humaine.
Il casse certains clichés que nous avons sur la colonisation. C’est intéressant, passionnant et agréable à lire. On se souvient longtemps après des personnages tant ils sont attachants.
La guerre d’Indochine (1,2,3) (Lucien Bodard)
Lucien Bodard est un maître dans son genre, il est né en Chine en 1919 d’un père consul. Il deviendra journaliste (correspondant pour Paris Match en Asie du Sud-est), puis écrivain à succès. Il dépeint l’Indochine comme personne, il choisi pour cela de la décrire à travers une impressionnante galerie de personnages allant du simple troufion au mercenaire en passant par des généraux. D’une pute de bas étage se hissant à la force de ses fesses et de son intrigante intelligence au sommet. Les mafias locales (chinoises mais aussi françaises), les petits planteurs, des aventuriers, des financiers, des chauffeurs de taxis… tout le monde, en fait. Et on comprend. Un plaisir à lire!
Birmanie
Birmane (Christophe Ono-dit-Biot)

Peu de livres ont été écrit sur ce pays encore fermé il y a quelques années. Je m’y suis rendu plusieurs fois depuis 1996 (date où le visa passa à 1 mois); j’ai beaucoup aimé ce roman, j’y ai retrouvé des ambiances et des gens. Le héros se rend en Birmanie, avec l’espoir d’obtenir une interview de Khun Sa, le plus grand trafiquant d’opium. Des quartiers de Rangoon, aux villages du lac Inle et la Vallée des Rubis, il va découvrir un peuple écrasé par la dictature, plongé dans la paranoïa des attentats. Mais aussi l’amour dans les bras d’une médecin en mission humanitaire. Tous ces préjugés vont voler en éclat dans ce pays envoutant, dangereux et mystérieux. L’auteur nous offre un récit initiatique, bien écrit loin des images touristiques.
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Tibet
La Tibétaine (Michel Peissel)
En 1947, l’enlèvement d’Ariel, quelques mois après son arrivée en Inde, fait la une des journaux. En fait, cette jeune fille intrépide a suivi par amour son “ravisseur”, Tsering! Emportée par la passion, elle va partager la vie rude et austère des tibétains, aux confins de l’Himalaya. Une vie d’aventures, intense, heureuse, que l’invasion chinoise du Tibet interrompra brutalement.
Plongée dans une cause qui est désormais la sienne, Ariel se transforme en guerrière, défendant la liberté et les droits de tout un peuple!
Belle histoire, bien écrite où l’on se trouve transporté dans les paysage, on traverse des campagnes des jungles, des champs de thé pour arriver au Tibet.
Je l’ai lu plusieurs fois.
Sept ans d’aventures au Tibet (Heinrich Harrer)

Tout le monde a vu le film, mais le livre est incroyable également ; extraordinaire destin que celui d’Heinrich Harrer, alpiniste qui se retrouve prisonnier des anglais en Inde et qui après son évasion se retrouve au Tibet. L’auteur à eu un incroyable impact sur le Dalaï Lama et donc sur le Tibet tout entier. Bien écrit, passionnant. Il a retrouvé le Dalaï Lama il y a plusieurs années; il était devenu un vieux monsieur, mais leur rencontre (filmée) fut extrêmement émouvante.
Voyage d’une Parisienne à Lhassa (Alexandra David-Néel)
J’ai aimé ce livre, le voyage qu’elle entreprit était incroyable pour l’époque et pour la Française qu’elle était et pour le Tibet d’alors, verrouillé à double tour ! Franchement, il fallait le faire. J’ai aimé ce livre, j’ai moins apprécié les suivants où elle part dans ces délires mystico-magic… là, ce n’est plus pour moi.
Excellente bande dessinée-reportage sur ce pays
Thaïlande
Fumée d’opium (Graham Joyce)

La quarantaine bien avancée : Danny se sent amer et solitaire. Lorsqu’il apprend que sa fille Charlotte a été arrêtée en Thaïlande pour trafic de drogue, il décide de partir sur place pour la ramener. Mais quand il arrive à la prison de Chiang Mai, la jeune femme incarcérée n’est pas sa fille, juste quelqu’un qui lui a ” emprunté ” son passeport dans un village à la frontière de la Birmanie. Accompagné de son fils et d’un ami, Danny s’enfonce dans la jungle du Triangle d’Or, infestée de gangs, de trafiquants. Pour moi qui ai passé pas mal de temps dans la jungle du triangle d’or, j’ai dévoré ce livre, je m’y suis retrouvé. Belles descriptions et surtout exactes!
Bangkok 8 (John Burdett)
John Burdett est un fin connaisseur et observateur de la Thaïlande ; ses livres sont des romans noirs qui, s’ils se lisent facilement et agréablement, ne sont, à mon sens, pas exceptionnels. Tout leur intérêt réside dans la description culturelle du pays. Et pour y avoir résidé et voyagé un nombre incalculable de fois, je les trouve excellents, vous êtes vraiment éclairé sur la manière de penser asiatique avec ses bouquins. C’est un peu comme les San Antonio, on les lit pour la langue, pour l’humour, pas tant pour l’histoire en elle-même.
Bangkok Tattoo (John Burdett)

John Burdett est un fin connaisseur et observateur de la Thaïlande; ses livres sont des romans noirs qui, s’ils se lisent facilement et agréablement, ne sont, à mon sens, pas exceptionnels. Tout leur intérêt réside dans la description culturelle du pays. Et pour y avoir résidé et voyagé un nombre incalculable de fois, je les trouvent excellents, vous êtes vraiment éclairés sur la manière de penser asiatique avec ses bouquins. C’est un peu comme les San Antonio, on les lit pour la langue, pour l’humour, pas tant pour l’histoire en elle-même.
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Chine
Opium (Maxence Fermine)
C’est un beau voyage, poétique et parfumé… aventureux aussi. Partant de Londres pour atteindre les Indes, le héros se retrouvera en Chine. Un périple que l’on nomme la route du thé. Pour la première fois, en 1838, un occidental va s’y aventurer, décidé à percer le secret des thés verts, bleus et blancs, inconnus en Angleterre. Au fil de son voyage, il va rencontrer Pearle, un riche négociant irlandais, Wang, le gardien de la vallée sacrée, Lu Chen, l’invisible empereur du thé, et Loan, une Chinoise aux yeux verts qui porte, tatouée sur son épaule, une fleur de pavot. Au terme de sa quête, l’opium. Un amour que l’on ne choisit pas.
Vivez l’aventure en direct en commandant le livre “Et si c’était mieux là-bas ?
Dans la peau d’un chinois (Marc Boulet)

Marc Boulet est un spécialiste des langues Orientales. Il se déguise en Chinois (profitant que la chine communiste n’est pas encore très ouverte et se fait passer pour un Ouigur (chinois musulman). Il cache son passeport et s’immerge complètement. Il cherche un travail… enfin, comme tout le monde. Il nous relate cette aventure ici. Passionnant.
Ma famille chinoise (Marc Boulet)

Dans ce deuxième livre Marc Boulet à trouvé une femme chinoise… comment va-t-il se faire accepter pas sa nouvelle famille.
Différences culturelles sont ici détaillées, expliquées avec beaucoup de précisions et de simplicité.
Les cygnes sauvages (Jung Chong)

La grand-mère de Jung Chang naît en 1909, au coeur de la Chine féodale. Son père la donne comme concubine à un général de passage. Au bout de dix ans, la jeune femme s’enfuit avec sa petite fille. Elles sont recueillies par un médecin, qui fait de l’une son épouse et de l’autre son enfant. La mère de Jung Chang s’engage très tôt dans les rangs communistes. Elle tombera amoureuse d’un intellectuel. Le couple adhère de toutes ses forces au parti et, après la victoire de Mao, prend place parmi les dignitaires du nouveau régime. L’auteur devient brièvement garde rouge avant de se retourner contre Mao. A l’occasion de la Révolution culturelle, ses parents sont dénoncés et subissent les horreurs de l’épuration. D’abord déportée dans les rizières, puis ‘médecin aux pieds nus’, sidérurgiste, électricienne… Jung Chang rejoindra l’Europe et y entreprendra des études. Ce grand livre rassemble les souvenirs de sa famille, l’histoire vue sur trois générations de femmes. Magnifique !
Excellent livre qui au travers des aventures de Tintin, explique la chine passée et moderne.
L’oeuvre de Lucien Bodard… exceptionnelle
Japon
La pierre et le sabre (Eiji Yoshikawa)
Dans le Japon du XVIIe siècle, Miyamoto Musashi, jeune homme fougueux, n’aspire qu’à se battre. Recherché dans tout le pays, il est recueilli par un moine et n’aura plus qu’un but : tendre à la perfection grâce aux arts martiaux. Son sabre sera désormais le serviteur du bien. Il ira de combats en conquêtes.
Un grand classique du récit initiatique qui marie amour, aventure et quête de soi. C’est l’un des grands classiques de la littérature japonaise. Au travers d’un long voyage, ce samouraï nous fait découvrir tous les arts du japon médiéval, de la cérémonie du thé aux Ikebana, en passant par les us et coutumes…
Découvrez tous les pays visités par Lionel Cieciura le livre “Et si c’était mieux là-bas ?”
Le chrysanthème et le sabre (Ruth Benedict)

Cet essai, est né d’une partie de l’histoire plutôt méconnue des USA: lorsque la guerre du pacifique éclate, les Américains étaient perdus face aux soldats japonais qu’ils n’arrivaient pas à cerner. Ils décidèrent de mettre dans un camp tous les japonais habitant aux USA, le temps d’y voir plus clair. L’Office of War Information demanda à l’ethnologue Ruth Benedict de faire une enquête et de leur expliquer comment ils fonctionnent afin de pouvoir gagner la guerre. De l’avis général des Japonais, c’est l’un des grands livres que l’on ait écrits sur eux. Il traite des habitudes qui paraissent naturelles et que nul ne songerait à remettre en cause au Japon, des situations où tout Japonais peut compter sur la courtoisie et de celles où il se sent honteux, des circonstances où il éprouve de l’embarras, de ce qu’il exige de lui-même. On y parle des règles de hiérarchie, de bienséance, de l’éducation des enfants, de morale sexuelle, de politique économique… Ce livre est une référence si vous souhaitez comprendre comment fonctionne ce peuple, mais il ne se lit pas comme un roman… c’est assez technique, quand même.
Sayonara (James A. Michener)
SAYONARA … C’est le triste mot japonais de l’adieu qui, à la fin du livre, monte aux lèvres du major Lloyd Gruver.
En dépit des directives rigoureuses de l’Armée, dix mille G.I. ont épousé de jeunes Japonaises. Ils croyaient pourtant, à l’époque, qu’il leur serait interdit de ramener leur compagne aux Etats-Unis, mais ils étaient conscients d’avoir découvert auprès d’elles l’amour.
Sur ce thème, James A. Michener a écrit une magnifique histoire d’amour. Heurt de deux civilisations, confrontation entre des modes de pensée et des moeurs familiales ou sociales totalement différentes.
Les Orchidées Rouges de Shanghaï (Juliette Morillot)

En 1937, Sangmi a quatorze ans lorsqu’elle est enlevée par des soldats japonais. Elle est emmenée avec des dizaines d’autres Coréennes. Destination : la Mandchourie. Contrainte d’intégrer pendant presque dix ans l’unité des “femmes de réconfort” créée pour “soutenir” les soldats japonais, elle connaîtra l’enfer des maisons closes que l’armée nippone a installé dans une Asie embrasée par la soif de conquête de Hirohito. Une force de caractère hors du commun, l’espoir de retrouver la trace d’un père français inconnu et une impossible passion pour un officier japonais permettent à Sangmi de résister à son terrible sort. De Séoul à Shanghai, de Singapour à Hiroshima, le destin bouleversant d’une femme à travers la tourmente de l’expansion territoriale japonaise en Asie. Dur mais passionnant.
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Israël
Exodus (Léon Uris)
En 1946, il reste encore à Chypre des milliers de Juifs derrière les barbelés. Des enfants qui n’ont connu que les ghettos, les camps de concentration et les ruines. Des rescapés de l’holocauste qui s’accrochent à un rêve fou : faire renaître en Palestine une nation morte depuis deux mille ans.
Entassés sur un vieux remorqueur, l'”Exodus”, ils vont tenter de forcer le blocus britannique pour atteindre la Terre promise. En combattant avec les seules armes qu’ils possèdent : leur courage et leur foi.
C’est cette formidable aventure que nous raconte “Exodus” : la lutte d’une poignée de survivants pour créer un État où le mot “Juif” ne soit plus une insulte.
Mila 18 (Leon Uris)

O Jérusalem! (Dominique Lapierre et Larry Collins)

Mai 1948. Les Anglais quittent la Palestine. La Ville sainte est à feu et à sang. Le conflit israélo-arabe commence. Un formidable récit historique débordant d’aventures, de drames, d’amour, d’héroïsme et de secrets révélés. Un livre clé pour comprendre l’histoire.
Le Hadj (Léon Uris)
Le Hadj raconte la naissance d’Israël et ses conflits avec le monde arabe. Histoire sur fond de roman. L’écriture est remarquable et l’auteur réussit à nous faire vibrer d’émotion tout en nous donnant une leçon d’histoire.
Livre d’actualité pour nous remémorer la naissance de ce conflit qui dure depuis près de 70 ans.
La Source (James A. Michener)
A force de volonté et de travail pénible, quatre archéologues mettent à jour un éclat de silex ayant appartenu à une serpe. A partir de là, nous sommes projetés dans l’histoire de la Palestine depuis la préhistoire jusqu’à la création d’Israël en 1948. Nous partageons avec les personnages du récit les temps forts tels que l’émergence du sens de Dieu, l’occupation romaine, l’arrivée des croisés, la domination de l’islam, les persécutions espagnoles, portugaises et allemandes. C’est toute l’histoire de la Palestine qui défile devant nos yeux. C’est un livre vivant, poignant et exaltant.
Afghanistan
Carnets Afghans (Stéphane Allix)

Peut-être, vais-je manquer un peu d’objectivité, car Stéphane est un ami depuis plus de vingt ans… L’Afghanistan est son pays d’adoption. Il y a vécu plus de sept ans. Il y a connu l’invasion soviétique, la guerre civile et le règne taliban. Il y a croisé le commandant Massoud et le mollah Omar. Fondateur à Kaboul de l’antenne afghane de la Société des explorateurs français, Stéphane Allix s’est donné pour objectif de dresser un inventaire de l’état du patrimoine archéologique du pays… jusqu’au décret taliban du 26 février 2001, ordonnant la destruction des bouddhas géants de Bamian. Il témoigne de sa fascination pour ce peuple et ce pays. Il a ressenti le besoin d’en faire un portrait intime, bien loin de tous les clichés colportés.
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Réunion
Chasseur de noirs (Daniel Vaxelaire)
Chasseur de noirs est le premier roman de Daniel Vaxelaire, il est devenu un classique de la littérature historique de l’océan Indien. Dans un style magnifique, il nous livre l’histoire de la Réunion, l’esclavage, les rebellions des “neg marrons”, c’est passionnant.
Amérique
Azteca (Gary Jennings)

Azteca raconte la légende colorée et puissante d’une civilisation qui s’épanouit pendant de longs siècles dans l’isolement.
Ce monde éclatant, et pourtant condamné, c’est un homme, Mixtli, dit Nuage Sombre, qui le décrit, dans un récit bouleversant, mouvementé, riche de la beauté et de la violence qui caractérisaient le Mexique ancien. Ce grand roman historique rempli de sang, d’amour et de sexe est aussi l’aventure et le destin exceptionnel d’un homme qui assiste à la disparition d’un monde fabuleux, somptueux de tabous et de trésors, traversé de secrets et de terreurs que parcourent des personnages inoubliables. S’il y a un livre à lire sur cette période, c’est bien celui-là !
Texas (1,2) (James A. Michener)
Texas : l’Etat le plus vaste et le plus turbulent de la fédération américaine.
La contrée aussi, dont l’histoire incite le plus à entremêler les faits et les personnages réels à la fiction. Retraçant la dernière bataille menée par la tribu indienne des Karankawas, où évoquant l’installation des franciscains en terre mexicaine, l’auteur fait revivre ici des Texans, riches et pauvres, saints et pêcheurs, pionniers et profiteurs, participant aux grandes heures de la construction de l’Etat.
Composé, d’un entrelacement entre l’imaginaire et les faits historiques, ce livre explore l’histoire du Texas ; de la guerre du Mexique de 1846 jusqu’à l’époque actuelle, des ” trois batailles “, comprenant celle d’El Alamo, de la vie des missions espagnoles et de celle des premiers colons, jusqu’à la construction des ranchs d’aujourd’hui.
Colorado saga (1,2) (James A. Michener)

C’est l’histoire du Nord-Ouest américain qui nous est reconstituée ici, via la naissance et l’essor de Centennal, une ville du Colorado, dans les montagnes Rocheuses. Comme souvent, Michener commence à l’aube du monde, à l’heure des allosaures, pour se poursuivre dans les temps plus doux où la faune et la flore permettent aux hommes d’apparaître et de survivre parmi les castors, les ours et les buffles. Un jour, parmi les tribus indiennes chasseresses et guerrières, viendront les coureurs des bois comme le Français Pasquinel, les prospecteurs, puis les autres émigrants attirés par le mirage de l’Ouest tel Zendt le Mennonite ou les colons anglais. Les ambitions de ces Visages Pâles et leurs conséquences sur la vie des Peaux Rouges sont magistralement analysées dans ce récit consacré à la métamorphose du Colorado, et qui résume la fantastique aventure des Etats-Unis.
Chesapeake
A travers des générations de planteurs qui détiennent la richesse et l’influence, des générations d’hommes des marais qui possèdent la ruse et l’audace, de quakers qui incarnent le génie créateur et la conscience morale de la communauté, quatre siècles d’histoire américaine sont ici restitués.
Avec cette fresque grandiose qui a pour cadre la baie de Chesapeake, James A. Michener s’impose comme l’un des maîtres du roman historique.
Alaska (1,2) (James A. Michener)

Alaska 1896 : une découverte fortuite dans la vallée du Yukon lance la ruée vers l’or! Les terres gelées, balayées par des vents effrayants, accueillent des aventuriers prêts à endurer les pires souffrances pour l’or. Parmi ces inconscients rêveurs venus tenter leur chance, certains repartent enrichis mais sans avoir rien appris. D’autres se laissent apprivoiser par les solitudes enneigées. C’est le cas de Tom Venn, que l’épuisement des filons ne peut détourner de ces terres inhospitalières. La découverte d’une nouvelle richesse, le saumon, la rencontre de Sam Grande-Oreille, et surtout de sa fille Nancy, des Indiens Tlingit, vont changer sa vie: l’Alaska est désormais son pays!
Oro (Cizia Zykë)
Je vais certainement manquer d’objectivité avec ce livre. Mon père me l’a offert après avoir vu Cyzia Zike passer chez Bernard Pivot… S’il avait su que ce livre aurait eu un tel impact sur ma vie, me l’aurait-il acheté? C’est sans doute grâce à ce bouquin – lu un nombre incalculable de fois – que je suis parti à 21 ans pour un voyage qui a duré une quinzaine d’années. Aurais-je voyagé? Probablement pas de la même manière. Oro est devenu un livre culte, inclassable, dévoré par des millions de lecteurs à travers le monde et traduit dans 14 langues. Cizia ZYKE se lance dans l’aventure de l’or au Costa Rica parmi les policiers corrompus, les prostituées, les trafiquants en tous genres… ni dieu, ni lois, seule la liberté compte; c’est le le leitmotiv de toute sa vie. Un personnage hors normes, attachant, atypique, qualifié de “dernier Aventurier des temps modernes”. Il possède ses propres règles, ses codes d’honneur.
Mille femmes blanches (Jim Fergus)

C’est l’histoire d’un programme secret, décidé entre le président Grant et le chef cheyenne Little Wolf en 1874 : l’échange de 1000 femmes blanches “volontaires” contre le nombre équivalent en chevaux ; les uns y voient un moyen d’assurer la paix entre les peuples grâce au mélange des sangs, les autres espèrent civiliser les Sauvages en leur inculquant les valeurs des Blancs. L’état puise dans les prisons et les asiles pour en retenir un premier lot en échange de leur liberté. May Dodd – internée en asile psychiatrique pour avoir eu un enfant hors mariage – consignera dans son journal ses impressions, ses sentiments, sa nouvelle vie à la fois passionnante et émouvante. Elle tombera amoureuse de son peuple d’adoption.
L’aventure est au bout de la page dans le livre “Et si c’était mieux là-bas ?”
Afrique
Congo (David Van Reybrouck)
De la préhistoire aux premiers chasseurs d’esclaves, du voyage de Stanley missionné par Léopold II à la décolonisation, de l’arrivée de Mobutu puis de Kabila à l’implantation industrielle d’une importante communauté chinoise, ce livre retrace, analyse, conte et raconte quatre-vingt-dix mille ans d’histoire : celle du Congo, cet immense territoire africain au destin violenté. Pour comprendre ce pays, un écrivain voyageur, historien, journaliste, est allé à la rencontre du peuple du Congo ; son incessante curiosité lui a permis de saisir, de consigner dans ses carnets souvenirs et propos inédits.
Dans le nu de la vie (Jean Hatzfeld)

Une saison de machettes (Jean Hatzfeld)

La stratégie des antilopes (Jean Hatzfeld)

En trois livres d’une portée internationale, Jean Hatzfeld nous parle du génocide tutsi perpétré au Rwanda en 1994. C’est une oeuvre d’écoute et d’interrogation. Le premier tome (Dans le nu de la vie), s’intéresse aux rescapés tutsis, le deuxième (Une saison de machettes) aux tueurs hutus, et le troisième (La Stratégie des antilopes) raconte le vertigineux voisinage, aujourd’hui, des uns et des autres revenus sur leurs collines. Récits issu de nombreux séjours, effectués au cours d’une dizaine d’années, dans une seule et même bourgade, Nyamata, et ses hameaux bordés de marais et de forêts, lieux des massacres. A la manière de Raymond Depardon, qui a accompagné le travail de Jean Hatzfeld par des photographies des rescapés, l’auteur garde ses distances avec l’événement, restant le plus objectif possible et permettant ainsi au lecteur d’apprécier toute la force de ces paroles venues du nu de la vie. Un témoignage passionnant et vraiment exceptionnel, sans nous faire tomber dans l’horrible !
Africa trek (Alexandre Poussin)
Sonia et Alexandre Poussin ont entrepris de remonter l’Afrique à pied, du cap de Bonne-Espérance à Jérusalem. Pour refaire symboliquement le voyage du premier homme. Il leur aura fallu 3 ans et 14.000 kilomètres pour y arriver.
Ce livre en deux tomes nous relate cette aventure physique et humaine exceptionnelle. Ils nous font partager un continent intime. Affrontent le soleil implacable de la brousse, les animaux sauvages, ils traversent des pays en crise. Partageant le dénuement de leurs hôtes, ils nous parlent à chaque page de la générosité et de l’enthousiasme des hommes qui peuplent cette terre. J’ai adoré ce livre!
L’alliance (1,2) (James A.Michener)
À travers le destin des Hollandais, des Anglais, et des noirs, James A. Michener nous livre la grande saga de l’Afrique du Sud, depuis la nuit des temps, quand Zoulous et Xhosas régnaient en maîtres sur l’empire du Zimbabwe, jusqu’à l’arrivée des pionniers blancs, la guerre des Boers et le régime de l’Apartheid. Michener est pour moi un auteur exceptionnel car il se lit car il est passionnant, ses récit sont hyper-documentés et on le lit comme un thriller!
Sahara (Cizia Zyke)
Après Oro où l’auteur nous plongeait au Costa Rica dans une aventure où l’or était le fil rouge, Sahara, nous emmène en Afrique où Zykë s’est mis en tête de bâtir un empire en vendant des camions pourris à des hommes qui ne le sont pas moins. Sahara, c’est le Paris-Dakar avant l’heure, le rallye des trafiquants, des douaniers corrompus, des chefs d’états véreux… L’ironie, l’audace, l’insolence, les femmes sont au rendez-vous.
Aventuriers
Cizia Zyke est incontestablement l’écrivain qui influença le plus ma vie; j’y ai puisé une inspiration sur des valeurs, un mode de vie… tous ces livres ne m’ont pas plu de la même manière, Oro, bien sûr, Sahara, Parodie. Je citerai également la série des Tuan Charlie, comme par exemple « opium » (qui se passe dans le triangle d’or -Thaïlande, Laos, Birmanie-) ou « Dust » (qui se passe en Australie); elle peut s’apparenter aux « SAS », on sent qu’il été voir sur place, qu’il y a vécu. La recette est similaire aux SAS: sex et violence… A part ces deux là, j’ai moins aimé, je me suis lassé.
La Plage (Alex Garland)

Tout le monde à entendu parlé du film avec Di Caprio… le livre est également formidable, personnellement, je l’ai préféré au film. C’est la vie d’un routard, un peu romancée par moment, mais parfaitement plausible, contrairement à ce que de nombreuses critiques ont pu dire. En tout cas, moi, je l’assure ! Il se lit vite et agréablement. Sacré morceau de vie.
Papillon (Henri Charrière)

Papillon fut le premier livre “pour adulte” que l’on me mis entre les mains. Il m’a fasciné, je l’ai relu plusieurs fois. Le style à un peu vieilli, mais l’histoire est toujours extraordinaire ; contrairement à aujourd’hui où l’on est capable de faire des films très proche d’un livre, le film “papillon” n’a pas grand chose à voir avec le livre. Ce voyou qui traîne dans le Montmartre des années 30 est condamné pour un meurtre (qu’il se défend avoir commit). Il s’en évade du bagne de Cayenne, est reprit, s’évade à nouveau, malgré les punissions. C’est la formidable histoire d’un homme qui s’il n’est pas “blanc-blanc”, n’en reste pas moins un homme audacieux avec des valeurs et une furieuse envie de vivre.
Sous l’étoile de la liberté, La marche dans le ciel et On a roulé sur la Terre (Sylvain Tesson et Alexandre Poussin)
Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval ou à vélo. Dans les steppes d’Asie centrale, au Tibet ou dans les forêts françaises, il marche, escalade les monuments. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, une cabane… Dans nos sociétés de communication, Sylvain Tesson en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce petit traité invite à la désobéissance naturaliste, à la philosophie buissonnière, un récit romantique contre l’ordre établi. J’ai adoré!
Deux amis nous racontent leur trans-himalayenne de six mois, 5.000 km à pied avec un sac à dos de 6 kilos…
Six mois de paysages, de rencontres, de difficultés, de vie et survie… Une belle aventure!
A lire absolument.
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En 1994, âgés de 22 et 24 ans, les deux jeunes gens vont parcourir plus de 25 000km en vélo autour de la planète. Véritable exploit où les kilomètres vont être avalés dans la fougue et l’élan de leur jeunesse. Ecrit à deux voix, ce récit démontre une pugnacité dans l’effort, l’atteinte de l’objectif malgré les difficultés, les obstacles. Jamais le renoncement ne sera évoqué.
Les Secrets de la Mer Rouge (Henri de Monfreid)
« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît » disait Henry de Monfreid.
Cette trilogie regroupe d’une façon chronologique ses aventures en mer rouge : pêche aux perles, commerce d’armes entremêlées de bagarres, poursuites, chassés-croisés entre trafiquants et policiers de la mer sans oublier tempêtes, histoires d’amour et de haine …
Ce premier volume sera suivi de Trilogie du haschich, Trilogie de la Somalie, Trilogie du Kenya et Trilogie de la brousse africaine.
Vagabond des mer du Sud (Bernard Moitessier)

C’est dans des conditions de précarité à effrayer les plus téméraires, avec à bord un simple compas et un sextant, qu’il part de Saïgon et affronte le mer durant trois mois de mousson, avant de faire naufrage. Il sauve sa vie, mais pas son bateau. Sur l’île Maurice, il met trois ans à reconstruire un bateau et reprend la mer, en direction de l’Afrique du Sud et des Antilles. C’est cette étonnante aventure que raconte ici Bernard Moitessier, ce passionné de la mer devenu l’un des plus grands navigateurs de tous les temps après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-69. Celui qui fut un modèle pour nombre de marins aura aussi incarné, par ses combats écologiques et sa philosophie altruiste, toute une époque.
Flash (Charles Duchaussois)

Charles Duchaussois nous livre sa formidable aventure. Son moteur: un gigantesque appétit de vivre et de connaître Il sait sauter à la gorge des occasions qui se présentent, aussi risquées soient-elles. De Marseille à Beyrouth, d’Istanbul à Bagdad, de Bombay à Bénarès, en bateau, à pied, en voiture, peu à peu se rapproche de Katmandou, le haut lieu de la drogue et des hippies. Sa route est jalonnée d’aventures extraordinaires. Au Liban, il s’associe à des trafiquants d’armes, il participe, dans les montagnes, à la récolte du haschisch. A Koweit, il dirige un night-club. Au Népal, il devient pendant quelque temps le médecin et le chirurgien des paysans des contreforts de l’Himalaya. C’est enfin l’épisode de Katmandou et l’évocation saisissante de l’univers des drogués : l’opium et le haschisch qui font « planer », le « flash » de la première piqûre, le « grand voyage » du L.S.D. J’ai lu ce livre bien avant de partir en voyage, il m’a fait rêver, j’aimais le personnage, positif, entreprenant… il s’est cru plus fort que la drogue… il a eu tord. Mais cela n’enlève rien à la personnalité de l’auteur. Je l’ai relu plus tard, après avoir été en Asie, j’ai trouvé le témoignage intéressant sur ce que fut cette époque. Bon livre.
Joseph Kessel, Conrad, Stevenson, … |